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Bugatti type 35 pur sang

  • Pascal Cabaret, Hesto.fr
  • 25 août 2018
  • 3 min de lecture



A l’heure ou Bugatti nous présente sa nouvelle « Diva », la fin des vacances obligent pour nombre d’entre nous annonçant la rentrée prochaine, je vous propose de réouvrir un livre d’histoire, celui de la Bugatti type 35.

Il est des marques et des modèles emblématiques. La bugatti type 35 en fait partie, un mélange de pureté et de beauté intemporelle.

Cet exemplaire n’est pas une 35 original mais une réplique exceptionnelle et fidèle avec son 8 cylindres 2.3 compresseur. Tellement abouti qu’elle est autorisée à participer aux courses historiques en tant que Bugatti type 35.

Pur Sang Argentina spécialiste reconnu pour ses merveilles roulantes,nous offre son savoir-faire afin de flatter tous nos sens.

Construite en 2016 mais respectant les spécifications D’Ettore Bugatti dans les moindres détails d'il y a bientôt un siècle.

Comme l’originale, elle est motorisée par un 8 cylindres suralimenté simple arbre à came en tête et un carburateur à alimentation ascendante.

Elle est équipée de Tambours de frein dans les roues en alliages, un essieu avant creux afin de réduire le poids, la partie inférieure du moteur étant un élément du châssis.

Tous les panneaux de carrosseries sont roulés à la main à l’aide d’une roue anglaise et tous les boulons sont à tête carrée fabriqué à la main.

La conduite est naturelle, les freins retiennent bien la voiture, les pédales dans le même sens qu’une voiture moderne (embrayage, freins, accélérateur), la direction est précise, le levier de vitesses bien que situé à l’extérieur de la carrosserie ne pose pas de problème particulier.

On pourrait croire que sa facilité de conduite est due à sa construction moderne ou des améliorations apportées mais il n’en n’est rien, elle était déjà comme cela à l’époque. La type 35 est une voiture performante et fiable.

Bugatti à toujours su concilier art et ingénierie apportant nombres d’innovations comme commercialiser la première voiture à roues en alliage.

Le secret de son incroyable freinage est le tambour intégré dans le même moulage que la roue, pas de surchauffe car la chaleur est dissipée à travers toute la masse.

Afin de faciliter sa manipulation et réduire son poids, l’essieu avant est en une seule pièce forgée.

Les câbles de frein ont un système mécanique qui automatise l’équilibre entre l’avant et l’arrière ainsi que de gauche à droite. Peu importe l’accélération ou le virage la tension reste identique sur les quatre roues.

Le carter inférieur du moteur fait partie du châssis évite une traverse et donc réduisant le poids ce que l’on utilise aujourd’hui sur les supercars.

La boite de vitesse de par sa conception permets un passage souple et lisse sans avoir besoin de faire un double débrayage.

Les détails d’une type 35 d’origine sont également présent des boulons carrés aux pièces de cuir dans le compartiment moteur, les attaches de fil et les câbles.

Malgré le soin apporté il demeure quelques différences par rapport à l’originale, un embrayage sec au lieu d’un embrayage à bain, les roues ne sont pas usinées à la main…

Pur Sang n’en est pas à un coup d’essai, ils construisent depuis plus de 25 ans de belles reproductions automobiles classiques comme des alfa 8c, leur catalogue propose environ 25 modèles différents.

Afin de répondre à la clientèle, 60 personnes s’activent à parfaire leur savoir-faire au quotidien.

Le plaisir à un prix mais il n’est pas si démesuré comparé à des productions modernes. Une type 35 pure sang s’échange contre environ 220 000 euros.

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